Note occupationnelle
Comme tout un chacun, je me fais happer par le rythme métro boulot dodo... sans le métro pour ma part (c'est déjà une grande chance).
Les jours passent, les heures filent, toujours trop vite surtout les wk. Octobre a pointé le bout de son nez et avec lui la pluie. Je n'ose m'en plaindre au regard des dégâts qu'elle a causé ailleurs.
Dès jeudi, j'ai ressorti mon ruban rose. Celui qui me replonge invariablement 3 ans en arrière. Facebook fait remonter les photos de cette période et de tous les mois d’octobre qui ont suivi.
Mon appareil photo dort dans un coin de mon bureau. Il n’arrive pas à faire le poids face aux bouquins de pédagogie et aux diverses préparations de classe.
Il est comme l’envie d’écrire, mis de côté.
Un léger mal de tête me poursuit depuis ce midi. D’ordinaire un cachet suffit à lui tordre le cou mais pas ce soir. La nuit le vaincra sûrement.
Un livre de chevet m’attend. Mais comme les derniers lus, il ne me convainc pas pour le moment.
Etes-vous comme moi ? A la recherche DU LIVRE du moment.
J’ai fini le dernier livre d’Isabelle carré : Du côté des indiens. Je crois que je suis passée à côté.
J’entame le nouveau Grégoire Delacourt... les premières pages ne me transportent pas.
Je ne mets pas en cause les auteurs, mais plutôt mon état de fatigue du moment. Quelques pages lues le soir, avant de sombrer. Le livre s’ouvre et se referme bien vite. Lecture entrecoupée.
J’avais bien aimé le livre d’Olivia Ruiz, lu durant les vacances d'été.
C'est un des seuls titres qui me vient à l'esprit.
La maison est silencieuse. Mon mari a raccompagné fillette suite à des problèmes de train (encore !), fiston bosse au moins jusqu'à 22 h 30.
Je tente de me tenir éveillée d'où ma présence ici.
C'est une note occupationnelle, pour lutter contre l'appel de la couette.