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jardin secret
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23 février 2018

ça monte et ça descend !

Petit point médical, avec un ascenseur émotionnel fatigant moralement et physiquement.

Lundi dernier, j’avais comme prévu rdv avec mon oncologue. Je me suis donc présentée avec mes deux derniers scanners.

Le seul « hic » sur l’un d’eux ciblait la thyroïde avec des micros nodules. A force de chercher, on trouve des trucs.

Donc comme je m’en doutais, il me prescrit une échographie de ladite zone et une prise de sang des hormones thyroïdiennes.

Petite interrogation : devais-je faire ces examens avant ou après les vacances ?

J’ai opté pour la première option, toute confiante, en me disant, que ce serait tout bon.

Jeudi dernier au matin : prise de sang et en fin de journée échographie.

Entre les deux, je suis allée me promener bien couverte aux étangs. Petit message sur mon téléphone sur le chemin du retour. Le laboratoire me rappelait pour me dire, qu’il ne fallait pas que je sois trop surprise mais mon taux de T4, était extrêmement bas. Effectivement il est très très bas...

Là, forcément, je regarde sur internet. Et il est bien connu, que sur internet, on trouve de tout, avec des petites phrases du genre cancer secondaire possible, ponction, biopsie, tumeur maligne... gloups ! On trouve aussi des phrases plus rassurantes, mais celles-ci étrangement on les voit moins.

Inutile de vous dire que mon moral en a pris un bon coup. Rien que de savoir que j’étais en hypothyroïdie, ça m’a fait flancher, du genre : « pourquoi moi ? N’ai-je pas assez donné ? »  Dans ces cas-là, le rationnel s’échappe du cerveau. Heureusement, le rdv pour l’échographie était programmé le même jour. Je m’y suis rendue, boule au ventre et larmes à l’œil refoulées.

L’échographe m’a rassurée de suite, pas de tumeurs visibles mais une belle thyroïdite. Ascenseur émotionnel en chute libre ! Penser à respirer, soupirer...

Il ne me reste tout de même un taux de T4 au ras des pâquerettes.

Donc, ce matin, armée de mes derniers examens et couverte comme un petit esquimau (oui, j’en fais un peu trop), je suis allée voir mon cher médecin adoré (fichtre, je l’ai beaucoup vu ces derniers temps !).

Deux conclusions : soit le fameux taux remonte de lui-même et la baisse aurait été éventuellement causé par les chimios, soit il s’agit d’une hypothyroïdie dite auto-immune (à savoir que je produis moi-même des anticorps détruisant les molécules de T4... et pourquoi, je ferais cela d’abord ?). Donc avant de me mettre tout de suite sous traitement médical, il m’a prescrit une recherche d’anti corps à faire. Recherche que je ferai en rentrant de vacances cette fois, parce que là, la coupe est pleine. D’ailleurs comme me l’a dit le médecin, vu le taux bas que je me traîne cela ne doit pas dater de quelques jours mais tous les symptômes éventuels, ont été mis à tort peut-être sur le dos des chimios.

Je vais donc partir, tranquillement en vacances au soleil, oublier ce taux trop bas dans le rhum (si, si, je vous assure...). Me détendre et me sentir fatiguée pour des bonnes raisons : trop de marche, trop de rhum, trop de soleil, trop de belles choses, trop de moments à passer à quatre !

Voilà, ce sera ainsi et pas autrement !

Marre, marre, marre et  re marre ! Ah, il ne faut pas mettre un pied dans l’engrenage. On se fait vite happer.

Mis à part cela, j’ai reçu un courrier de l’hôpital pour des consultations en rhumatologie et gestion des douleurs secondaires : le tout prévu pour fin juin et fin juillet... d’ici là j’espère toutefois que mes douleurs neuropathiques aux bras et mains seront passées. D’ailleurs, je les ressens moins vivement ces derniers temps. Il faut dire aussi que je vis avec depuis octobre dernier.

Sur ces problèmes persistants, je m’interroge, car hier lors de ma recherche sur l’hypothyroïdie, j’ai trouvé des symptômes comme : fatigue, fourmillements, douleurs articulaires... et si on faisait fausse route depuis des mois ?

Difficile de savoir en fait qui est responsable de quoi.

Toujours est-il que même si je sais que l’hypothyroïdie se traite bien (mais avec un traitement à vie), mon moral en a pris quand même un petit coup.

Alors, je sors ma baguette magique du positif. Figurez-vous qu’hier, je me suis fait une copine. Oh une petite copine de 5 ans environ qui venait faire une échographie car elle avait mal au ventre et vomissait sur ses « chauchures ». Il faut dire aussi qu’elle avait mangé des toiles d’araignées (?????) Elle portait une jolie robe avec des sequins qui changent de couleur et surtout une robe qui se lève quand on tourne. Lorsque je suis partie avant elle, après qu’elle m’ait raconté quantité de choses (pas toujours vraies, je ne suis pas née de la dernière pluie non plus), fait de la gymnastique dans la salle d’attente ( joli pont tout en souplesse), elle a dit à sa maman : « C’est ma copine la dame. ».

J’ai donc une nouvelle copine... même si je ne connais pas son prénom. Et rien que pour ce petit moment, et parce que l'échographie était bonne ( enfin disons bien moins pire que prévue), je suis sortie avec le sourire.

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Commentaires
B
Quand on est attentif aux autres, les salle d'attente sont bien souvent des endroits où on rencontre des gens sympas.
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S
Mangé des toiles d'araignées?!!!!... Ta rencontre avec cette petite fille me fait penser à une scène de film, je ne sais pas pourquoi. Genre Amélie Poulain...<br /> <br /> Pour le reste, l'hyperthyroïdie n'est en effet pas le truc le plus sympa à vivre, mais avec un traitement, c'est gérable. Une amie prend ce traitement à vie, il lui a fallu quelques mois pour l'adapter, mais elle n'a pas d'effets secondaires. Et si ça entraîne certains effets que tu pensais liés à la chimio, ça peut les résoudre aussi.<br /> <br /> Malgré tout, c'est vrai que ça fait bcp de rdv médicaux, tout ça, et que tu as bien raison d'aller boire du rhum loin de la métropole et de sa météo sibérienne!!
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