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jardin secret
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31 octobre 2005

C'était il y a trois ans (1)

C’était il y a trois ans…

Mon ventre était aussi gonflé qu’une citrouille d’halloween. J’avais rendez-vous chez la gynéco pour une visite de contrôle. Certainement la dernière avant l’accouchement prévu d’ici une dizaine de jours.

J’ai laissé mon fils de 2 ans et demi et son oui-oui chez ma mère et je suis allée à l’hôpital. Difficile, passé un certain stade de s’asseoir au volant d’une voiture et d’en sortir sans avoir l’air d’un casimir en vadrouille. J’avais un ventre rond comme une pastèque. Je ne connaissais pas le sexe du têtard à venir.

On me fit faire pipi dans un petit pot. Impressionnant de voir tous ces gros bides sur pattes se promener avec un flacon d’urine pour le ramener à l’infirmière. Surtout ne pas se casser la margoulette. On se sent parfois un peu ridicule. Petite pesée (enfin, petite, tout est relatif), prise de la tension…

A commencer un temps d’attente dans une salle spécialement prévue pour : une salle d’attente.

Je crois être passée à l’heure. Petite auscultation de la gynéco qui me lance : « la poche des eaux est bien bombée, c’est pour aujourd’hui. Je vais vous faire passer un monitoring car comme vous ne sentez pas les contractions… » Bien docteur.

Descente au sous-sol. Pourquoi met-on les salles d’accouchement au sous-sol ? Nous n’avons pas le droit de voir la lumière du jour alors que nous donnons la vie ?

La sage-femme qui s’occupe de moi, constate que j’ai des contractions toutes les dix minutes (contractions que je ne sens effectivement pas). Elle me demande si j’habite loin d’ici. « Euh, non, ma mère est à dix minutes ».

Bien me dit-elle, prévenez votre époux et revenez vers 14 h 30 pour accoucher.

Ah, bon…très bien.

Je pris donc le chemin de retour pour aller chez ma mère. Entre temps j’appelais mon mari pour lui annoncer que j’allais accoucher cette après-midi, qu’il fallait qu’il quitte son self d’entreprise (c’était l’heure de midi), passe à la maison chercher les affaires et me rejoigne chez ma mère.

Impression étrange de se dire que l’on va accoucher dans quelques heures, alors qu’aucun symptôme n’annonce une naissance imminente.

Je ne me souviens pas très bien de toute cette journée. Certaines photos me la rappellent. Prendre en photo son gros ventre en se disant que demain il ne sera plus (enfin, il sera moins imposant).

Mon mari arrive et nous partons tous les deux vers l’hôpital. Un peu stressés, pas très naturels.

Il y avait beaucoup de monde. Ils étaient surchargés. Nous avions prévu nos bouquins. C’était devenu le dernier salon de lecture à la mode.

Je pense que nous avons dû y rester un petit peu plus d’une heure. Mais voilà, étant d’origine farceuse, je n’avais plus aucune contraction. Il y avait trop de monde. Je n’allais plus accoucher dans la journée, on me renvoya gentiment chez moi.

Bien, fausse alerte, retour chez ma mère pour aller chercher le fiston. Imaginez sa surprise de me revoir encore avec mon gros ventre…

C’est donc toujours aussi grosse que je repartis vers ma maison avec mon mari et mon fils.

Pas de petite citrouille pour aujourd’hui.

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Commentaires
B
Vous avez une façon de narrer cet épisode de votre vie très amusante. On imagine très bien la scène ! Et la petite Léanne se fera un plaisir plus tard de lire cet épisode. Au fait, mais que pouvait-elle penser pendant tout ce temps de vos allers retours ?
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