Trois défauts… Soyons honnête, il y en a au moins
Trois défauts…
Soyons honnête, il y en a au moins un qui me saute au visage. Je ne peux pas l’ignorer et mon entourage non plus. Je suis, pour être polie : une accumulatrice de bazar.
Petite visite guidée sur mon bureau : à ma droite une pile de feuilles diverses et variées et à ma gauche une autre pile de feuilles tout aussi diverses et variées. Au milieu c’est comment dire ? : du bazar un peu plus organisé. Néanmoins je finis généralement par retrouver (après un temps plus ou moins long) ce que je cherche. Généralement…pas toujours.
Et parfois je pique une « crise » et je range. Si, si…mais inéluctablement le bazar revient.
Je vous passe la visite de ma chambre où au pied de mon lit traînent toujours quelques affaires. Je sais c’est pas beau.
Deuxième défaut.
J’ai du mal à m’affirmer. Un brin timide, prête à rougir. Je crois que cela vient d’un manque de confiance en moi. J’ai souvent cette impression que les autres font beaucoup mieux que moi, que ce que je fais est juste dans la moyenne. C’est assez désagréable comme sentiment. Et je crois que ce manque de confiance a donné de moi une image fausse pendant mon adolescente. Cette peur d’être toujours de trop, de gêner, de ne pas être à ma place, a dû faire penser à certains que j’étais « bêcheuse ». C’est difficile à expliquer. Je suis lisse. Pas de passion comme dirait mon mari. Une personne banale dans une vie banale. Beurk ! C’est effrayant cette vision…
Troisième défaut
J’ai laissé mon fils dans la baignoire avec l’eau qui coulait et si il n’avait pas hurlé comme un veau pour me signaler que la baignoire se remplissait allègrement, ma salle de bain se serait transformée en piscine…pendant que j’écrivais cette note.
Ah, vraiment merci Monsieur Barnabé. Non seulement j’avoue en « public »mon aptitude à transformer tout lieu rangé en un désordre innommable, je m’allonge sur le divan pour une psychanalyse poussée et je passe pour une mère déplorable.