Le poids du psychologique
Depuis que l'on m'a posé la chambre implantable pour la chimio, en mars dernier, elle était devenue mon "obsession". Je ne voyais que la cicatrice (plus marquée il est vrai les premiers mois) et le renflement sous la peau. Elle me gênait et je ne m'y faisais pas.
Etrangement, depuis l'opération du sein, ce dernier est devenu l'objet de toutes mes attentions (et de celles de "mon" infirmier), tant et si bien que je me surprends à oublier la présence de cette fameuse chambre implantable. Parfois, le renflement arrive même à me surprendre sous la douche. C'est une bonne chose.
Et pour le moment je m'accommode plutôt bien de la cicatrice sur le sein, qui contraiement à celle de mars, ne sera pas dans le décolleté mais bien caché dans le soutien gorge.
Heureusement que je m'y fais bien sinon, il m'en aurait fallu une autre pour ne plus y penser
( humour !)
Comme quoi, le psychologique peut être une arme pour avancer ou un fléau.