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jardin secret
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21 mars 2006

la loi des séries

Je ne suis pas superstitieuse.

 

Je ne croyais pas à la loi des séries…Notez tout de suite le temps employé !

Maintenant j’y crois et je me demande quand tout cela va s’arrêter.

 

Tout a commencé hier en fin d’après-midi, lorsque petit mari m’annonça au téléphone qu’une lettre était arrivée pour moi.

Une lettre ? Suffisamment importante pour qu’il m’en fasse part au téléphone ! Ce n’était pas bon signe.

Quand il a ajouté qu’il savait où j’étais le 8 mars à 16 h 43, j’ai compris.

Restait à savoir de combien, j’avais dépassé le vitesse autorisée :

12 km/h

, soit 43 euros et un point de moins sur le permis.

Soyons philosophe, il fallait que cela m’arrive un jour. Bah, oui ; premier point et première amende.

Passons. J’ai fauté, je paierai.

 

 

Il y eut une trêve dans cette série. La nuit fut relativement tranquille.

 

Tout a recommencé, ce matin au volant.

Mon œil droit me gênait. J’ai frotté…tiré la paupière…et c’est alors que j’ai constaté qu’un truc était sorti de mon œil.

M…..ma lentille.

Bah, on n’a pas l’air  C. . lorsque l’on conduit avec une lentille sur le bout du doigt

Je me suis arrêtée dès que possible…La lentille était toujours au bout de mon doigt. Inutile de vous dire que je la regardais très attentivement de peur qu’elle ne se carapate sauvagement…ce qu’elle fit juste au moment où je trouvais l’étui dans mon sac.

Je la vis tomber…Beurk, sur le tapis de sol entre les deux sièges…tapis au demeurant pas très propre.

Je la vis se glisser pile poil entre mon siège et le levier de vitesse. Je tentais dans un sursaut soudain, de l’attraper délicatement. Mais la fourbe, que dis-je la vicieuse, glissa lamentablement sous le tapis, sous le levier de vitesse. Inutile de vous dire que je pouvais toujours courir pour la retrouver en ce lieu. J’ai bien tenté de retirer le revêtement au sol, mais rien n’y fit.

J’ôtais donc la deuxième qui ne prit pas le même chemin et gît encore dans mon petit étui.

J’enfilais mes lunettes.

Cela m’apprendra à jouer les coquettes ! Mais au prix des lentilles, au prix du non remboursement de la sécu, j’ai un peu les « boules ».

Passons je continuais ma route, un peu énervée.

 

J’eus la chance d’avoir de bons freins et un bon klaxon, car j’ai évité le camion qui a voulu se rabattre sur ma file, alors que je le doublais.

Il avait du perdre ses lentilles, lui aussi, car pour ne pas voir, un picasso rouge…

Passons, le pire a été évité. Seul point positif de cette journée.

 

J’arrive entière à l’école ne déplorant que la perte d’une lentille. Remarquez, perdre une lentille c’est comme perdre une chaussette, on ne peut plus utiliser la deuxième !

 

Mais quelle matinée j’ai passée ! J’accueillais aujourd’hui dans ma classe 4 jeunes filles en deuxième année d’IUFM ainsi que leur professeur. Elles venaient travailler avec mes élèves sur des séances qu’elles avaient préparées.

Ce fut un beau bocson, un bazar à vous donner un mal de tête pour le reste de la journée.

Les enfants ont cette capacité de se montrer sous leur plus affreux jour, le jour où il y a du monde. Ils ont  senti, que je n’interviendrais pas, vu que je ne menais pas la classe, alors certains se sont laissés superbement aller.

Et si il y a bien une chose que je ne supporte pas, c’est de rester assise et de les voir faire leurs bêtises. Je tentais quelques gros yeux et remontrances distraites mais compréhensibles…

En même temps, vu que moi-même je n’ai pas compris où voulait en venir la deuxième jeune fille qui prit la classe, je les excusais pour ce bruit ambiant.

Trop tard, le mal de tête était là, et le reste de la journée fut dominé par les bêtises et disputes de mes élèves (ils sont trop forts, cette année) ! Parfois lorsque ma classe arrive dans un couloir, je me crois dans le RER en temps de grève. J’avoue que cela faisait bien longtemps que je n’avais pas eu une classe comme cela. Mais passons. Ce n’est que du quotidien, amplifié par la venue de monde dans ma classe et par le temps pluvieux.

 

J’étais bien heureuse de partir à 16 h 30. Au joie de retrouver mes deux loulous.

Arrivée chez la nourrice, on me fit part des bêtises de l’aîné, un rien agaçant en ce moment.

Bah, il n’est pas mieux que mes élèves tant pis !

 

J’étais presque rentrée. J’étais devant chez moi, là où normalement plus rien ne pouvait se produire ! Normalement !

J’ai reculé la voiture pour la rentrer dans l’allée.

Et là…je me suis payée le mur !

Cela ne m’était jamais arrivé avant. Pourquoi ce soir ! Pourquoi justement aujourd’hui !

J’ai pété le phare arrière gauche et ça a le don de m’énerver considérablement !

 

Je crois que je vais aller me coucher très tôt ce soir !

Surtout ne pas faire tourner une machine à laver, surtout ne pas tenter un exploit culinaire, surtout ne pas brancher le fer à repasser…ne rien faire qui puisse entraîner une n ième catastrophe !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
B
Juste un petit coucou en passant Phany pour vous dire que je ne vous oublie pas et que je vous lis toujours
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P
> bellzouzou<br /> De l'extérieur, elle peut avoir un côté drôle...mais je déplore toujours la perte de ma pauvre lentille.<br /> > Anne<br /> Merci.<br /> > pasdesanges<br /> Heureusement que cela arrive aussi aux autres.
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B
mazette quelle journée..fort drôle au demeurant!
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A
Bon ben y a vraiment pas eu besoin de blanquette, dis donc ! C'était fort délicieux ! Merci encore !
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P
et oui on ne se sent plus seule !!!!
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