Dimanche matin.
Dimanche matin.
Première réveillée : la cadette. Il est sept heures. Sortir du lit et tenter de la persuader de rester au chaud sous la couette. La faire patienter en partageant son lit. Se frayer un chemin parmi les peluches, tourner la tête quand elle vous tousse au visage. Elle tournicote, papote, tournicote et repapote. Elle veut faire pipi et caca. Descendre pour ne pas réveiller son frère.
La laisser à ses occupations du matin. Retourner dans le grand lit encore chaud et se coller contre son homme qui en profite pour vous souhaiter un joyeux anniversaire. L’homme se lève pour aider sa fille au prise avec un nettoyage difficile. Elle revient au lit. Ses pieds sont gelés, ses jambes aussi. Elle veut repartir. Le papa se lève dans l’espoir de regarder son émission de foot enregistrée la veille. Je reste au fond du lit.
Elle veut déjeuner. Je l’entends. Le papa et sa fille déjeunent. Je tourne et retourne dans le lit.
J’entends les pas de mon fils en haut. Il est huit heures et des bananes.
J’entends qu’il parle avec son père. Il arrive dans la chambre saute sur le lit, met fait un gros bisous pour me souhaiter mon anniversaire. Il se promène en tee-shirt et slip. Je l’envoie chercher ses affaires mais le retrouve sur le canapé sous une couverture. Je l’habille et nous déjeunons. Deuxième service.
Pendant ce temps le papa tente de regarder son émission. La mistinguette est à ses côtés. Elle s’assoit sur son estomac et se retrouve happer par des crocodiles au pied du canapé…Lutte acharnée. Le père ne peut pas suivre et grogne. Je m’amuse de loin. Je regarde autour de moi : mon fils qui mange, mon mari assis sur le canapé luttant contre la petite dernière. Je souris.
Je suis calme et heureuse. Un bonheur simple.
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