deux éléphants
Mes enfants me font parfois l’effet de deux éléphants dans un magasin de porcelaine.
Ainsi, vendredi 11 novembre nous sommes allés rendre visite à nono et mamie. Je passe les scènes de chamaillerie qui irritent considérablement, je passe les jeux collectifs bruyants, les verres que l’on craint de voir voler, les « je veux ce fauteuil ! » « Non, c’est moi », « Maman, Clément il m’a tapé » « Non, c’est pas vrai, c’est elle ! »…je passe, je passe…ou vous allez penser que j’ai engendré des monstres.
Les voilà donc partis jouer dans la pièce en haut. Grande pièce fourre-tout chez mes parents : salle de jeux, salle de repassage, salle de couture, salle de maquillage, salle de peinture…et c’est sur cette dernière option que je vais m’arrêter.
Qui a déjà lu quelques une de mes notes comprendra où je veux en venir et quel était l’auteur du méfait à venir : l’artiste de la famille, la cadette, la plus jeune, la plus imaginative…
Que fit donc, ce petit amour ??? Et bien, elle prit un des pinceaux de mamie, ouvrit la palette et barbouilla la toile presque finie de mamie que reposait sagement sur son chevalet…
Alors je vous le demande. Que faire ? Il se passera bien un jour où personne ne voudra plus accueillir notre progéniture au demeurant charmante et si calme ! Dois-je leur donner un petit somnifère avant de partir en vadrouille ? Dois-je au contraire les inciter aux pires bêtises chez les personnes que l’on n’apprécie pas beaucoup ??