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23 mai 2005

Je ne suis pas la mieux placée pour en parler. Je

Je ne suis pas la mieux placée pour en parler. Je peux juste apporter un regard extérieur sur une relation qui n’est de toute évidence pas facile.

C’est une relation qui a débuté avec du recul. Comme on entre dans une pièce sombre sans savoir à quoi s’attendre. Des joies, des inquiétudes, de la nouveauté, des peurs.

Les premiers mois à la maison, les premiers mois où il a été père, ont été difficiles. Le petit pleurait beaucoup, souvent…le rythme changeait …le papa n’était peut-être pas préparé à vivre cela.

Puis le temps a aplani la situation , l’enfant a grandi, a sourit à son père,a ri aux éclats lorsqu’il était lancé en l’air, a     prononcé les deux syllabes chéries, a tendu les main pour que les bras protecteurs de son père l’aide à faire ses premiers pas…

Et l’enfant a encore grandi. Affirmant un caractère têtu. Que de nons il aura prononcé jusqu’à ces deux ans et demi. Pas toujours facile d’être le père d’un enfant aussi borné. Pas facile les relations entre deux caractères qui ne concèdent rien.

Le temps a balayé cette période. L’enfant s’est collé aux jupes de sa mère. Le papa reproche à la maman d’être d’ailleurs trop protectrice envers l’enfant et de tout céder. Qui compense les excès de l’autre ? Vaste question.

Une petite sœur est arrivée. Le père était plus préparé. Le premier contact fut plus facile. Les premiers mois plus détendus. Les relations étaient différentes entre ces deux là. Peut-être des comparaisons.

Et puis des mots d’enfants qui fâchent ; je veux maman, va-t-en…que l’on n’arrive pas à prendre avec du recul, qui doivent faire mal, mais qui sortent de la bouche d’un enfant, et que le fils oublie aussitôt, pour aller chercher le père, pour jouer aux jeu de garçon, pour être chatouiller et balancer sur un fauteuil, pour partager des rires. Mais le papa est parfois fatigué, parfois blessé par les propos de son fils. Et le conflit s’installe et les deux boudent.

Et ce papa, malgré et peut-être à cause de l’amour qu’il porte à son fils, et parce qu’il est l’aîné, exige, exige beaucoup.

Et faire compter jusqu’à dix le fiston devient une épreuve de force.

Alors la faute est rejetée sur la mère. Et la mère a ses torts aussi. Personne n’apprend à devenir parent et à être parfait. L’enfant ne naît pas en connaissant tous les codes.

Etre enfant n’est pas facile. Etre père non plus, être mère pas plus. Tout n’est qu’apprentissage.

Il y a des mots qui font mal, qui pourraient faire plus de mal encore si ils persistaient. Il y a des mots qui me choquent. Il y a cette difficulté à accepter l’échec, cette volonté que le fils soit parfait. Mais le fils n’est qu’un enfant…que sa mère excuse dirait certain.

L’équilibre parfait n’existe pas. Nous glissons tous d’un côté ou de l’autre. On tente de se raccrocher aux branches. On tente, on tente…Rien n’est gagné.

J’avais ce besoin d’écrire, de mettre en avant cette relation difficile. Je n’accuse pas, je ne juge pas, je relate. Et si je devais accuser, je serai également sur le banc.

 

Un jour j’écrirai certainement sur les difficultés d’une relation mère fille…le plus tard possible.

 

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